jeudi 25 octobre 2018

Sergueï - Bud Rabillon

Image inspirée par la lecture du roman de
Bud Rabillon


Attention, dans ce roman l'habit ne fait pas le moine !
Sergueï, discret guitariste de rue, se fait remarquer pour ses envoûtantes mélodies et se trouve engagé pour le "Festival de poésie" de la ville de Neuf-le-Fort.
Alors que les festivités viennent juste de commencer, Tio le programmateur de spectacle est retrouvé mort.
Jobbert, flic local est chargé de l'enquête. Suite à la découverte d'un indice trop évident, il incrimine Sergueï et envoie ses sbires à sa poursuite.
Mais c'est sans compter sur l'enquêtrice Nelly Delvaux en convalescence dans la ville et son collègue Gil Lacroix qui lui rend visite. Avec ces deux là, l'enquête prend une toute autre tournure !

Une fois de plus, l'auteur a su m'entraîner dans son univers original dans un récit qui mêle l'Art et les magouilles politiques et économiques.  
De suite, je me suis sentie prise dans l'engrenage avec Sergueï, personnage mystérieux. D'ailleurs, il n'y a pas que lui de mystérieux !
Les autres personnages sont atypiques et certains sont attachants. Max et le prof sont top !
À mesure que l'enquête progresse, Gil et Nelly se retrouvent avec plusieurs suspects et un flic local plus enclin à sa petite personne et son bien être que chauffer ses neurones.
Pas évident au fil de la lecture de se faire une idée sur l'assassin !
À mon avis, avec ce roman l'auteur confirme son style !

Lecture d'octobre 2018
Polar Français

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vendredi 12 octobre 2018

Arcanes Médicis - Samuel Delage

Image inspirée par la lecture du roman de 
Samuel Delage


Quand la villa Médicis héberge "L'art de Tuer".

Valente Peyron, artiste peintre, surprend un cambrioleur dans son atelier. L'affrontement s'en suit mais l'individu s'enfuit en emportant avec lui un foulard. Objet précieux pour l'artiste. 
Lorsque son corps et découvert le lendemain flottant dans une fontaine, Marion Evans se trouve à proximité. 
Elle est horrifiée à la vue du cadavre , il n'a plus d'yeux.
Tous les habitants de la Villa Médicis sont sous le choc. Le directeur, père de la victime, se voit dans l'obligation de confier la préparation de l'expo prévu à l'expert en art Yvan Sauvage. 
Le commissaire Castelli dépêché sur l'affaire va devoir résoudre bien des énigmes.

L'auteur nous offre en lecture un superbe huis clos étouffant. 
Sa plume cinématographique entraîne le lecteur des somptueux jardins aux ateliers d'artistes. Artistes qui rivalisent tous de créations fantasques et de comportements ambigus. Et sans compter le personnel de la Villa !
La tension et le suspense monte d'un cran à chaque évènements et rebondissements. Tous les habitants de la Villa Médicis sont susceptibles d'être l'assassin. Du plus rebelle au plus soumis à l'autorité ! 
Une belle intrigue dans le milieu de l'art où j'ai retrouvé Marion Evans et Yvan Sauvage, ces personnages du roman 'Pyramidion" à la relation : je t'aime moi non plus !
Et puis son commissaire Castelli, un vrai pot de colle !
Il patauge allègrement dans son enquête, mais heureusement que Marion et Yvan veillent au grain !

Lecture d'octobre 2018
Polar Français
Livre SP
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vendredi 5 octobre 2018

Le cocu sort du nid - Maxbarteam

Image inspirée par a lecture du roman de 
Maxbarteam


Une bonne bouffée d'humour avec cette enquête menée par des gendarmes 100% terroir Landais !

C'est autour d'un verre de vieil Armagnac que Jean arrive à délier la langue de son ami César, gendarme à la retraite, sur l'affaire qui en 1959 vit périr Félicien Aspremont dans l'incendie de sa demeure de Vieux Boucau. 
Ça faisait 3 ans qu'il commandait la brigade de Soustons et c'est avec son fidèle coéquipier Maurice qu'il mena cette enquête pas toujours évidente et "Diou biban" farcie de secrets.
Des incendies, César a également comme souvenir, celui qui détruisit la forêt Landaise en 1949. 

Dans ce 4ème roman, l'auteur confirme son style bien personnel. Mais cette fois-ci, son équipe de fins limiers est constituée de César, grand-père de Morgan et de Maurice son coéquipier. Au passage, l'auteur instruit le lecteur avec des faits historiques et la langue Gasconne. Un régal pour moi qui vit dans les Landes !
Ces personnages principaux sont des gendarmes bien dans leur temps et avec des caractères bien trempés. Dans leur enquête, ils vont devoir se dépatouiller avec divers cachottiers, une bande de maffieux bordelais et les voies du Seigneur qui sont impénétrables !
Au fil des chapitres, les indices semés font avancés les deux pandores et la curiosité de Jean pour cette affaire est assouvie. Le lecteur aussi !

Lecture de octobre 2018
Polar Français
Livre dédicacé
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lundi 1 octobre 2018

1,2,3, nous irons au front ... - Valérie de la Torre

Image inspirée par le roman de 
Valérie de la Torre


Un roman jeunesse qui a su m'émouvoir par son récit abordé avec la fraîcheur d'un regard d'enfant.

Gensac-la-pallue août 1914.
Louis, fils d'agriculteur rentre de la pêche avec son ami Jean quand en chemin, ils entendent le tocsin. Dans sa tête un refrain :1, 2, 3, il se passe des choses... En effet arrivés sur la place du village, ils découvrent un attroupement devant une affiche "Ordre de mobilisation générale". Alfred, le maréchal-ferrant voyant l'incompréhension des deux enfants, leurs dit : C'est la guerre mes petits gars, la guerre contre les Allemands !
Au fil des jours suivants, Louis prend conscience de la réalité et que plus jamais son petit Monde ne sera pareil !

C'est avec des mots tout à fait appropriés aux jeunes d'une dizaines d'années, que l'auteur aborde un fait historique déjà vieux de 100 ans. 
C'est le petit Louis qui est le narrateur et qui raconte la vie de sa famille et des gens de son village.
L'auteure aborde d'une main de maître le vécu de cette époque, départ des hommes au front, l'attente des lettres, l'entraide pour les tâches agricoles et ménagères ... tout ce qui a fait qu'en 4 ans, les enfants sont devenus des hommes et des femmes à part entière. 
Mais le récit n'est pas larmoyant, sa plume est dans une réalité décrite par un enfant où l'espoir est omniprésent, même dans les moments douloureux. Ces durs moments, Louis les raconte avec ces mots enfantins qui font sourire et du bien aux adultes. D'ailleurs lorsque son père est parti au front, c'est en chantant sa rengaine modifiée : 1, 2, 3 Nous irons au front; 4, 5, 6, Et nous nous battrons .... Cette rengaine va aider Louis et son père à garder le lien entre eux et avec la vie.

Un très beau travail de Mémoire pour les petits mais aussi pour les grands !

Lecture de septembre 2018
Roman jeunesse
Livre dédicacé